Arrivé à l'OM en janvier 2006 en provenance de Banfield (Argentine), Renato Civelli a fait partie intégrante de l'effectif durant ses deux premières saisons au club. Certes, il ne constituait pas un titulaire indiscutable mais il a tout de même participé à bon nombre de matchs que ce soit sous la houlette de Jean Fernandez (11 matchs en une demi-saison) ou sous celle d'Albert Emon (21 matchs en 2006-2007). Guère utilisé lors de la saison 2007-2008, il avait fait le choix de retourner au pays (Gimnasia La Plata) dans le cadre d'un prêt avant de revenir cette saison sous le maillot olympien.
Et il aura fallu attendre longtemps pour le voir enfin revêtir à nouveau la tunique bleue et blanche. Malgré l'absence prolongée de Rodriguez en début de saison et les nombreuses cagades de Zubar, l'Argentin ne trouvait pas grace aux yeux de Gerets. On craignait un clash de celui-ci avec le technicien belge à l'image de ce qui a eu lieu avec Givet. Mais fort heureusement, il n'en est rien. Civelli n'a pas baissé les bras et il a enfin eu sa chance.
Avec l'indisponibilité de la paire Rodriguez - Hilton, Gerets s'est vu en effet quelque peu contraint de faire appel à ses services mais il n'a pas eu à le regretter. Au point même de regretter de pas pas avoir "valorisé" plus tôt son joueur. Il faut que que désireux de jouer, Civelli avait fait la démarche d'aller voir le coach pour discuter avec lui de sa situation et savoir pourquoi aucune chance ne lui était donnée (évidemment rageant pour le joueur surtout au vu des pâles copies rendues par Zubar...)
Depuis quelques matchs, Civelli bénéficie ainsi d'un nouveau statut au sein du groupe. Il ne fait certes pas partie des titulaires indiscutables ; la paire Hilton - Rodriguez étant appelée à être reconstituée dès que faire se peut. Mais il pourrait raffler (enfin) la place de 3ème défenseur central à Zubar et ainsi obtenir un temps de jeu plus conséquent. C'est tout le mal qu'on lui souhaite d'autant qu'il a toujours montré de grosses qualités dans l'engagement et la motivation. Il a des progrès à faire, n'est pas toujours agréable à voir jouer mais il est encore jeune (25 ans) et peut constituer un modèle pour ses co-équipiers au moins au niveau de sa détermination. Comportement qui contraste fort avec la nonchalance chronique de Zubar... Bref, ça fait plaisir de le voir rejouer ! |
